• Mokrane Aït Lounes sur La dépeche de kabylie

     

    Mokrane Aït Lounes Il est à la fois philosophe, écrivain et poète

    Un artiste aultiples talents

    Mokrane Aït Lounes

    Mokrane Aït Lounes fait partie de ces rares artistes aux indéniables et multiples talents. Auteur et philosophe, sa particularité c’est d’être arrivé dans le monde du vers et de l’écriture un peu par hasard, malgré le fait de n’avoir jamais été scolarisé. Une chose, d’ailleurs qu’il n’a jamais tenté de dissimuler. Véritable autodidacte qu’il est, il a su très tôt lier les mots pour, ensuite, arriver au stade de création de ses propres vers, à travers lesquels il conte ses souffrances, mais aussi celles des autres. Il est, comme il ne cesse de le rappeler, venu à l’écriture grâce à une dame, Mme Lebon, une belge qui porte bien son nom. C’est elle qui, dès le début, s’était mise à traduire les idées de Si Mokrane pour les porter sur papier avant de les publier dans un premier ouvrage intitulé La légende Berbère. S’ensuivirent d’autres livres à travers lesquels l’auteur tente de raconter les aléas de la vie quotidienne du simple citoyen et les souffrances que celui-ci endure. On citera quelques titres d’ouvrages aux thèmes bien choisis par l’auteur à l’image de La malédiction, L’Amour la haine et la souffrance, Le mauvais fruit et La renaissance. Par ailleurs, tous ceux qui l’ont entendu déclamer ses poèmes, confectionnés dans sa langue maternelle, le Kabyle, sont unanimes à dire que son talent reste incontestable. Ceci à travers des paroles bien choisies qui vont droit au cœur de ces fans. En plus d’être poète philosophe et écrivain, Mokrane Aït Lounes touche aussi à l’art manuel. En effet, ce digne fils du village Tandlest, dans la commune d’Aït Khelili à Mekla, fait de la peinture. Une chose qui lui réussit, pour ainsi dire, très bien. Et c’est en toute modestie que cet artiste parle de ses divers talents. Mokrane Aït Lounes, la soixantaine entamée, est un artiste aux multiples facettes qui a bien l’intention de passer à autre chose. En effet, Mokrane ne cache pas sa volonté de s’essayer à la musique. Un projet qui lui tient à coeur et qu’il a déjà commencé à mijoter, avec l’aide de son ami Ahmed Naghli.
    C’est le cas, notamment, de deux chansons en kabyle qu’il a l’intention de produire très prochainement.
    Il ne cache pas son désir de travailler en collaboration avec d’autres chanteurs qui se sont déjà forgé un nom dans le monde artistique, à l’image de Lakhdar Sennane, un grand chanteur de sa région dont il recevra sûrement un coup de main.


      

      

     Mokrane Aït Lounes

     

    Réflexion « Le cercueil de la mémoire »

     

    Je reviens demain pour vous parler du passé

    D’aujourd’hui à l’avenir de lui je ferai un récit

     

    J’écrirai dessus la tristesse opprimée de mes racines

    Acteur que je suis, j’ose honorer la faillite celle de ma ruine

     

    Comme un être vénérant dieu, ainsi l’image de sa mère

    Qui aiguise un couteau avec fierté, au sacrifice de son frère

     

    Je reviendrai demain au lever du soleil après le sacrifice

    Larmes aux yeux de regrets, avoir égorgé l’avenir de mon fils

     

      

    Mokrane Aït Lounes

    Mokrane Ait Lounes

      

    « Le pays et la rucheMokrane Ait Lounes Bonne féte maman »

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  • Commentaires

    1
    nazef mhand
    Lundi 3 Mars 2014 à 18:45

    AZUL Felawen

    Mokrane Ait Lounes-poésie,

    La fierté d’être berbère

     

     

    Les racines dont je suis née sont remplit de noblesse,
    Avec honneur et fierté je cultiverai leurs richesses,
    Un homme libre dès ce jour j’en fais la promesse.

    Décrire et décrire encore pour exorciser ma souffrance,
    Est celle d’un peuple qui de jour en jour s’enfonce,
    A cause d’une idéologie qui à détruit son enfance.

    Pour donner du sens à ce récit je vous dicte une histoire,
    Celle d’un fou qui va dans un cimetière crier son espoir,
    En pensant dire la vérité, celle que la Morale doit savoir.

    Pour que dans la conscience surgit une atmosphère bien sincère,
    Deux, née de même mère ce reconnaîtront comme frères,
    Que le nom de leur ancêtre ne serra pas demain vulgaire.

    Mais hélas, la haine cultive le mal dans le jardin de son voisin,
    Ceci surtout s’il est sincère, faible, ignorant, et qui ne dit rien,
    Faisant de lui son valet et le nommant le sarrasin.

    Alors à tout ceux dont l’honneur et la dignité sont le fruit de la conscience,
    La vérité est un germe rempli de noblesse, la seule valeur de la semence,
    Qui prend naissance des racines desquelles elles puisent toutes leurs force.

    Car les racines d’un peuple sont la richesse de l’avenir,
    Sans elles ne serait-il pas un esclave condamner à souffrir
     

                                    Mokrane Ait Lounes

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